Radio days
Radio Days (1987)
Film assez nostalgique qui voit le Woody s' effacer derrière la caméra
("chouette" s' extasieront certains et ils auront raison, Woody pouvant
parfois user à la longue avec son jeu de névropathe dépressif, et c'est
un fan qui le dit !...Enfin ça dépend l'humeur du moment aussi) pour conter l' histoire d' une famille juive
modeste vivant à Rockaway (un des quartiers de Manhattan) pendant les années
40, avant et pendant la guerre.
Une de ces nombreuses familles
américaines comme les autres, ne possédant pas la télé, mais passant
journées et soirées à l' écoute de la radio. La radio qui berce avec
des feuilletons comme "le vengeur masqué" conté à l' antenne par Bill
Baxter (excellent Jeff Daniels pourtant dans un rôle limité) ou les
aventures de Sally (Mia Farrow, sublime) d' abord serveuse dans un
restaurant puis chanteuse et speakerine à la radio pendant la guerre
grâce à un mafioso ayant des relations (!). Les anecdotes des
personnalités (fictives mais basées sur des vraies) qui parcourent le
film sont légion ajoutant à la musique jazz et pop de l' époque, un
charme imparable qui fait mouche. Sans compter la vie de la petite
famille avec le gamin roux malicieux et blagueur, sorte de sosie de
Woody en plus jeune, qui suit la radio jour après jour et ce plan final
d' un chapeau qui dit au-revoir. Un bien beau film assurément.
Une scène du film parle d'une petite Polly sous la mine, ce qui n'a pas
été sans me rappeler l' histoire du gamin enfoui dans la mine dans l'
armée des 12 singes de msieur Gilliam, vous vous rappelez ? J' avais
peur qu'il y ait un truc du même genre mais là c'est plus sombre.
Et puis un clin d' oeil à l' invasion martienne de Wells à la radio dès
le début du film, assez sympathique et goguenarde vu que Wells avait
profité de son petit canular à la radio pour faire peur à des millions
d' américains, huhu sacré farceur....
Le film exploite bien les passages réalité fantasmée (les propos et anecdotes sur les stars), irréalité (le gamin sosie de Woody --mais sans les lunettes-- aperçoit un sous marin allemand un U boat avec ses jumelles, en face de New York !!!) et réalité (la femme que les gamins voient nue du toit d'une maison s' averera être leur remplaçante en français, miss Gordon !), tout en se gavant de passages nostalgiques (la musique, la première fois qu'on embrasse une fille quand on est gamin, la découverte du premier film en noir et blanc sur grand écran après un passage dans les lieux de Radio Manhattan, L' hiver et la St Sylvestre 44)...
Impossible de ne pas être touché par ce film, magnifique et d'une photographie très belle et chaleureuse.
Pour ce qui est du son, ça reste correct même si on aurait voulu du stéréo. C' est du dvd Mgm zone 2 ne l' oublions pas...
Donc, Français mono 2.0
Allemand mono 2.0
Anglais mono 2.0
Espagnol mono 2.0
Italien mono 2.0
Et plein de sous titres et en bonus, la bande annonce.
Enfin ça reste correct pendant le film et celui ci est un vrai régal que je conseille à tous...