YES : symphonic live
Une ancienne chronique remise ici et remaniée...
Une chronique totalement placée sous la non objectivité totale vu que je suis un fan du groupe. Ah oui, c'est aussi légèrement bordélique. Pas grave.
Premier frisson sur "Close to the edge". Avec l' orchestre
symphonique, ça déchire sa mère tro' de la balle ! Je remarque aussi
que Jon anderson entretient des liens étranges de parenté avec une
créature nommée Jean Saintôt et ami de la créature que je suis
moi-même. C' est simple, si Jean s' était lancé dans la chanson plutôt
que des études littéraires, il serait devenu un Jon anderson, le côté
"hippie périmé" en moins. Les mêmes gestes (plus lents avec Jon
néanmoins)...C'en est troublant.
Long distance runaround, mais où est the fish, sa suite ? Aie aie.... Don't go reste toujours aussi marrante et sympathique (ha ce pwet pwet ! huhu), In the presence of reste un beau morceau sombre qui néanmoins pourrait encore faire un peu mieux...Mais c'est beau.
Gates of delirium. Aoutch, second frisson de fan assumé qui vous
courbe délicatement l' échine et vous fait pousser ce "aouuuuuuuuhhhh"
à la tex avery.
Puis little pause ,Steve Howe qui reprend Bach (je crois. Concerto pour
lute en D majeur, second mouvement, c'est de qui sinon ? o_O) en
guitare accoustique et en solo suivi de son traditionnel "mood for a
day", pendant que tout le monde va aux toilettes, c'est toujours
chouette et faut dire que le "papy" à la guitare, ben putain il touche
toujours autant et mweft, ça fait plaisir à voir.
Oui je suis pour l' hypothèse que les vieux boivent (et donc urinent
beaucoup) malgré que la canicule à failli en faire disparaître une
bonne partie dernièrement.
*Mode pub on*
LE VIEUX. Une espèce en voie de disparition à protéger impérativement. Une espèce à redécouvrir.
*mode pub off*
Bon je m' embrouille là...De là à ce que l' on suivre mon exemple et
fabrique des parks et zoos pour vieux, il n' y a qu' un pas.
Et puis comme dit l' autre, les vieux faut les tuer dès la naissance. Certes.
Rahhh je m' embrouille encore. Bon "Starship trooper" sans
le symphonique (oui c'est un morceau, rien à voir avec le film sinon le
titre), c'est toujours la classe et le final en ascension est toujours
aussi bien, mais avec l' orchestre symphonique (encore aux gogues ?) ça
aurait été super-méga-bien-de-la-mort-qui-tue (©). Magnification, bien, mais dreamtime la surpasse, et c'est dommage que cette dernière n' ait pas été jouée live (mais bon, elle est un peu complexe alors...). And you and I, sublime. L'or reste et ne s'en va pas au détartrage moulinette 90's. Tant mieux. Ritual,
3è choc car toute une partie en improvisée où notre bassiste semble
jouer les duettistes avec le batteur, le claviériste ou steve howe
notre guitariste adoré^^ . I've seen all good people, toujours aussi bon. Je me retient encore de jouir, je deviens un vieux cochon là sinon. Owner of a lonely heart,
manque de pêche comparée à la version live du house of blues de 1999.
Bizarre.L' orchestre ne jouait pas pour ce morceau ni celui d' après.
Peut être la peur de dénaturer le morceau ? Allez savoir.
On Termine sur un Roundabout toujours aussi succulent.
Puis soudain ça devient Ibiza. C'est la fête, YES est là, les
choristes, violoncellistes et tout le bataclan, viennent à côté du
groupe (situé au premier plan dans la salle), tapent des mains, des
pieds, youpi c'est la joie, tralàlàlà. Nan je ne rêve pas, ni n'
invente. Il faut le voir pour le croire...
Comme quoi Roundabout est prouvé être aussi efficace que les beatles ou Queen dans la mélancolie et la déprime qui nous guettent.Joie.Jouir.
Voilà, le concert est fini, merci de m'avoir écouté pousser de longs râles gutturaux.