Perfection visuelle ?
Perfection visuelle !
On a tendance à oublier que L'histoire sans fin, c'est quand même pas mal.
Commentaires sur Outch !
- Bonsoir Nio, merci pour le commentaire sur Mongol. Pour les photos ci-dessus, je n'ai jamais vu le film mais ces captures d'images sont en effet superbes. Cela donne envie. PS: je suis le questionnaire cinéphilique, ce n'est vraiment pas de la tarte, je sèche sur beaucoup. Bonne soirée.
- Bonsoir Dasola. "L'histoire sans fin" est un classique des films d'héroïque-fantasy pour les enfants et ados (un peu comme "Princess Bride"), qui, sans être un chef d'oeuvre (entre nous je ne tiens pas "le seigneur des anneaux" pour un chef d'oeuvre au passage) se révèle des plus dépaysant et reste une agréable surprise : fraîcheur des effets spéciaux entièrement faits mains (donc loin du numérique baveux qui parfois me gonfle), conte bourré d'inventivité et surtout, sous le vernis fantastique, une parabole intelligente sur le rôle de l'imaginaire occasionnant l'un des meilleurs dialogues du film (que je compte recopier sur le blog). Bref, du rêve, du vrai comme le cinéma des années 80 pouvait encore en offrir aux mioches que l'on pouvait être (enfin moi, surtout
)...
Pour le questionnaire oui, bonne chance, j'ai moi-même précisé que j'avais constamment dû faire des choix drastiques (il n'y a par exemple aucun Hitchcock dans mes captures d'images, c'est dommage), c'est dire la difficulté de la chose ! - Bah c'est le lot de tout un réalisateur venu à Hollywood de se laisser prendre au piège des illusions hélas, les exemples ne manquent pas : Wolfgang Petersen, John Woo, Wim Wenders, Lee Tamahori...
Et c'est dommage oui mais qu'y pouvons nous ? La machine Hollywoodienne broie sans concession certains auteurs ou réalisateurs pour les transformer en tâcherons ou honnêtes artisans (quand les films sont bons)... - Hello,
je ne saurais que trop conseiller aux gens de bons goûts qui officient sur ce site de lire le roman original, "Die Unendliche Geschichte" de Michael Ende (1979). Le film de Petersen narre avec un respect quasi-enfantin la première partie du roman, alors que la deuxième partie met en scène Bastien à Fantasia dans une parabole religieuse et psychanalytique sur le passage de l'homme et de l'Homme à l'âge adulte. Merveilleuse, triste, lumineuse, cette partie dévoile des trésors de poésie que "l'Histoire Sans Fin II" (de Georges Miller, pas Mr Mad Max, Mr Queudale)salope brillammment. Adaptation catastrophique et creuse qui fait passer Star Tour à Eurodisney pour un essai spinoziste.
NdDC: A y noter la présence de Jonathan Brandis, le bégayeur de "It", qui s'est pendu morosement il y a 5 ans à l'âge de 27 ans. Aurait-il reçu un coup de téléphone d'un vieil ami lui demandant de tenir une promesse ancienne ?
Bravo pour le blog ! - Merci Commander pour le conseil et le compliment. J'essaierais de jeter un coup d'oeil au livre original si je le trouve et pour la seconde partie de l'Histoire sans fin avec Bastien, je suis tout à fait d'accord. Il y a d'ailleurs un dialogue entre Atreyou et l'émissaire du Néant que je compte bien recopier tant il me semble remarquable par tout ce qu'il dit sur l'Art et l'Imagination dans la société actuelle...
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