Votre BD de Novembre/décembre 2008.

  C'est avec un retard magistral que le blog reprend du poil de la bête en ces jours bienheureux de fêtes où tout le monde s'empiffre joyeusement de caviar en ne pensant pas aux restos du coeurs ou aux pauvres qui attendent leurs soupes chaudes par -40°. Personnellement je n'aime pas le caviar, ça aurait tendance à me coller des boutons ou le vomi, allez savoir. Trop riche. Trop riches. En ces temps hivernaux, rien ne vaut un bon feu de cheminée avec un chat sur les genoux et un bon chocolat chaud (avec du miel dedans, qué bonheur) tandis que tourne un cd ou un vinyle du Wind and Wuthering de 1977 de Genesis (vous savez, celui avec la pochette de l'arbre dans le brouillard...) ou, plus réchauffant, un bon petit Carole King ou Joan Baez des familles. Certains me prétexteront qu'ils préfereront une musique mélancolique encore bien plus épurée et je suis d'accord pour dire qu'un bon petit Nick Drake ne s'écoute que dans la douceur automnale et la froideur de l'hiver. En été, on préferera bouger son corps enduit d'huile polluante sur fond de Curtis Mayfield et autres Earth, Wind and Fire mais c'est une autre histoire.

Pas de pin-up cette fois-ci mais rien d'autre que la grande et sublime Audrey Hepburn, mon amour de toujours, mon réconfort à jamais en ces temps où je me prend rateaux sur rateaux auprès de la gente féminine (voilà une des nombreuses raisons pourquoi mon blog n'était pas vraiment à jour, il y a eu des hauts et des bas. J'ai souvent des bas et dans ces cas là, j'ai souvent envie de rien faire, désolé, snirf) mais sans jamais abandonner vraiment la lutte. Cette année, je découvrais Audrey dans le mythique "Breakfast at Tiffany's" (Diamants sur canapés) et je fus sous le charme de ce film doux-amer comme une bonne tarte aux myrtille hélas trop vite avalée dans le froid. C'était LA révélation du geek-cinéphile que je suis (avec la suédoise Harriet Andersson et l'Italienne Antonionienne Monica Vitti que j'adore aussi) et maintenant je parcours la ville constamment pour trouver n'importe quel livre charmant qui présenterait une photo de la douce Audrey. Je sais, je suis irrécupérable, oui.

Bon, mis à part que le blog fut trop souvent en parenthèse, je n'étais pas toujours dépressif non plus hein. L'autre raison comme d'habitude, c'est le manque de temps. A peine si je pouvais scanner les dessins, strips et croquis de mon carnet personnel sur mon autre blog mais bon, ça pouvait rassurer ceux qui me croyaient morts, huhu. En parlant de carnets, je n'ai pu résister à vous mettre ce court strip de msieur Zep (qui ne s'est pas cantonné qu'a Titeuf, je signale) qui, dans l'album "Découpé en tranches" revient avec tendresse et humour sur sa vie quotidienne (on voit même la dessinatrice Hélène Brüller, sa femme, qui nous livre régulièrement ses sympathiques BDs comme "je veux rencontrer le prince charmant" ou "Hélène Brüller est une vraie salope !" ...Bien jouissif et vivement conseillé).

Bonne (et courte) lecture !

(cliquez pour agrandir au cas où)