Festival du film de Cabourg 2013 - Epilogue
Samedi 15 juin est mon dernier jour.
Un jour en demi-teinte, un demi-jour si l'on veut, même pas consacré à des films mais plusieurs achats légèrement touristiques. On ne va pas souvent en Normandie (sauf certains qui chantonnent à tue-tête J'irais revoir ma Normandiiiiiiiie), surtout le djeunz sans argent que je suis (je sais, les apparences sont trompeuses). Dans mon planning, j'aurais pu réserver cette demi-journée pour voir La fille de Ryan mais j'avais peur de rater mon train après les 3h et quelques de film, donc... Cela montre bien que côté organisation de festivals, je ne suis pas encore très au point.
C'est évidemment le jour où je vais partir qu'on commence à dérouler un long tapis rouge sur l'allée principale de la petite ville. Evidemment ! Il faut dire que c'est le week-end de clôture que le jury délibère. Un jury qu'on aura pu côtoyer au hasard des séances, aussi bien pour les longs en compétition que pour le prix du public. Je viens d'ailleurs d'apprendre qu'il s'agit des Reines du ring qui a eu le prix du public. Aie, ça fait mal. Il y avait d'autres très bonnes choses qui permettaient une discussion et une réflexion (La tour de guet ou Scarlet Road s'il s'était trouvé placé dans ses catégories de compétition/public), une rêverie, de l'humour... Je crois que le cinéma français à un problème. Mais bon, on s'en aperçoit de plus en plus sur le net (et pas qu'avec la diatribe de Vincent Maraval qui aura au moins eu le mérite de délier les langues reconnaissons-le), je vais pas m'attarder là dessus. Ce tapis rouge, ça fait son petit effet. Mais je ne m'attarde point, il me faut ma dose de bricoles bien du pays.
Tiens, un bon calvados, voilà un cadeau de goût qui complète bien ce genre de trip lié à un endroit. Ni d'une ni deux, je rentre dans des épiceries, bouchers, cavistes spécialisés, je regarde les prix, soupèse la qualité et puis je l'aperçois lui.... LUI.
Le pinot noir cuvée Gérard Depardieu. Bon sang, merci Cabourg de m'offrir du rêve avec l'inénarrable Gégé. Je me demandais où l'on pouvait trouver le vin de l'acteur, j'ai ma réponse, dans des endroits où le cinéma règne en maître. Si je vais à Cannes un jour, nul doute que je trouverais en bouteille les breuvages de Gégé voire Francis Ford Coppola. Mais bon, ce n'est pas parce que Gégé est fut un grand acteur que je vais boire son truc et encore moins en acheter. Je me demande si la cuvée actuelle est aussi bonne que ce que produit Gérard, outre les polémiques (décidément on avait dit pas de diatribes mais bon, c'est dur. C'est la criiiiiiise mes bons messieurs). Je repartirais avec du calvados, du saucisson aux herbes, de la confiture au beurre salé et l'estomac bien rempli personnellement d'une semaine de crêpes et cidre (ça faisait une éternité que je n'en avais plus mangé et bu) ainsi qu'un petit "totem" symbolisant la guérison (ou la croyance en la guérison) pour offrir à ma moman (mais ça c'est autre chose et j'en parlerai en ces lieux selon mon bon vouloir ou pas)...
Dans deux jours, je repars ailleurs, à l'aventure pour une période cette fois plus longue encore. Je doute de faire un compte-rendu ou alors en un seul article tellement j'aurais plus de choses à raconter, plein, trop. Mais ça.... c'est une autre histoire...