Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chroniques visuelles
20 juin 2018

Les ailes du désir (Anges sans démons)

 

 

La ressortie dernièrement du film en salle n'a pas manqué de me faire accourir.

C'est beau. C'est toujours aussi splendide. Du coup plutôt que de d'expliquer longuement et lourdement mon amour du film dans une analyse probablement trop longue (que j'ai déjà faite ? C'est probable...), j'ai bredouillé un petit truc comme ça...

 

ailes

 

 

 

Pourquoi j'aime, j'adore Les ailes du désir ? Parce que.


Plusieurs parce que.


D'innombrables parce que.

 

Parce que les anges sont tout sauf manichéens,

Parce que le rythme contemplatif,

Parce que Solveig Dommartin est un ange elle-même,

Parce que la beauté du noir et blanc,

Parce que la poésie de la couleur,

Parce que les pensées les plus simples y sont parfois les plus belles,

Parce que c'est un film de conteur, de conteurs au vu de toutes les voix-offs,

Parce que chaque film est un voyage chez Wenders (not a road-movie here but....),

Parce que la musique chez Wenders (Remember le thème entêtant et hypnotique de CAN pour Alice dans les villes...),

Parce que justement Jürgen Knieper et Nick Cave,

Parce qu'on avait dit une dernière chanson et qu'on parlerait pas de la fille, Not about the girl, et que, eh merde, on l'a fait,

Parce qu'en tout homme il y a un chevalier et son armure,

Parce que Le mur de Berlin sans qu'il ne soit porté lourdement au premier plan,

Parce que j'ai toujours trouvé Berlin carrée, sale et moche et que ce film m'en montre une autre facette,

Parce qu'il y a Columbo, pardon, Peter Falk et que c'est l'incarnation de l'humanité entière ce mec,

Parce que le discours/contrat final sur l'Amour à la fin, échange entre deux solitudes qui se sont trouvées et ne sont jamais dupes de la réalité de leurs vies.

 

D'innombrables parce que.


Plusieurs parce que.


Ces Parce que qui font les pourquoi que j'aime, j'adore Les ailes du désir.....

Merci Wim.

 

ailes2

Publicité
Commentaires
D
Bonsoir Nio, je me rappelle d'un film intemporel dans un beau noir et blanc et un dialogue poétique. En revanche, Si loin si proche, 6 ans après m'avait ennuyée. Bonne soirée.
Répondre
Chroniques visuelles
Publicité
Chroniques visuelles
Archives
Visiteurs
Depuis la création 543 527
Publicité