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Chroniques visuelles
6 août 2006

Bananas

bananas

Modeste employé de bureau, Fielding Mellish (Woody) n'a qu'une idée : séduire Nancy, jeune étudiante militante avide de sensations fortes et d' idées nouvelles politiques. La séduisant en prônant une excuse bidon (genre, je suis pour la révolution cubaine ou un truc pareil, vous savez le genre de truc qui marche bien avec les étudiants et étudiantes nyark), il se fera rapidement larguer parce qu'il lui manque "un truc".
Dépité, il part prendre des vacances dans le San Marcos, petit pays indigène méconnu d' amérique du Sud et se fait enlever par des rebelles en guerre contre le régime de dictature qui y règne. Et le voilà propulsé au coeur d'une guerre civile où il va, bien involontairement, accéder au titre envié de "héros de la Révolution", devenir le nouveau président, être jugé par les américains (au cours d'un faux procès anthologique à mourir de rire), retrouver Nancy et redevenir Fielding Mellish !


Avec ce film à l' humour très proche des Monthy Pythons, (il faut voir le prêtre faire la publicité des cigarettes "Nouveau Testament" !), Woody Allen est au somment de sa première période (Guerre et amour, Prends l' oseille et tire toi, Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander, Woody et les robots....), celle de comique iconoclaste à l' humour ravageur qui n' hésite pas à se moquer de tout même (surtout) de lui même. Fielding est maigre, timide, inconstant, il aime feuilleter des revues avec des jolies filles dénudées (notamment la revue "Orgasm"... On voit que les créateurs du Petit Spirou ont dû en bouffer du Woody Allen) et aspire à une vie meilleure. C'est l' employé de base qui se cache presque derrière son bureau.
L' anti héros idéal quoi.
Un mec comme vous et moi.

On se demande même comment il arrive à draguer une jeune étudiante super mignonne...

La jaquette l' indique clairement avec le Woody en kaki vert et barbe, l' ombre de Fidel Castro n' est pas loin, mais le film ne juge pas, tout au plus se fout il royalement de la dictature, des petits pays, des dictateurs à 2 sous, de Woody, des relations souvent compliquées entre hommes et femmes...

D'un point de vue technique...

Comme presque tous les dvds de Woody Allen chez MGM (aaah MGM et son catalogue de dvd bâclés, c'est comme les boîtes cartonnées de la Warner, jamais pu supporter), les menus sont fixes, ça bouge pas, y'a aucun bonus...

Bref on a droit à du Mono 1.0 comme dans presque tous les Woody (ah non, incroyable mais vrai, j'ai entendu dire qu'il existait une piste stéréo pour "tout le monde dit i love you". De toutes façons il faut que je vois ce film, y'a Nathalie Portman dedans...) et baste. Montez le son, ça vaut mieux...
Français 1.0
Allemand 1.0
Anglais 1.0
Espagnol 1.0
Italien 1.0

Et plus de 9 langues pour les sous-titres. Et puis la bande annonce (non sous-titrée...) et c'est tout.

Pour l' anecdote, dans ce film joue un jeune débutant nommé Sylvester Stallone qui fait le rôle d'un voyou avec blouson de cuir et harangue les vieilles dames devant un Woody qui terrifié de peur, plaque sa revue "Orgasm" devant son visage. Une scène assez hilarante...

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