Top / Bilan Cinéma 2017 (1)
Et cette fois, abordons tranquillement le cinoche en 2017 en plusieurs parties comme l'an dernier (il y a deux liens et non un dans "plusieurs parties", magie).
Avec du coup non pas ma sélection personnelle ciné 2017 mais les grandes découvertes en cinéma contemporain qui ont émaillé l'année.
J'ai vu, écouté et lu pas mal de choses mais je ne retient ici que les oeuvres les plus marquantes. Dans ce top on reste des années 80 à aujourd'hui. Pour les films plus anciens, cela fera l'objet d'un autre post. Alors, let's go.
1.
Le silence des agneaux - 1991
Totale redécouverte choc de ce classique du cinéma que je n'avais plus vu depuis presque 20 ans.
Dorénavant vous y réfléchirez à deux fois avant de reprendre du Chianti.
2.
Freddy 3, Les griffes du cauchemar - 1987
Et par ce troisième volet je découvrais enfin Freddy.
Par la suite juste après un week-end, je me faisais quasiment l'intégrale de la saga.
Depuis le temps qu'on vous dit de vous méfier de la télé.
3.
The Duke of Burgundy - 2014
Une ambiance à part pour un des films les plus subtils qui soient sur une relation de rapports déviants et interchangeables consentie toute en douceur.
C'est aussi un film qui prône la joie des ballades en vélo et les sorties pique-niques, notons le.
4.
Opera - 1987
La sortie officielle enfin et dans une version éclatante par Le Chat qui fume permet de redécouvrir cette splendeur horrifique d'autant plus qu'il s'agit d'un des derniers grands films du maître Argento avec Le syndrôme de Stendhal.
Dure dure la vie de diva.
5.
Le labyrinthe des rêves - 1997
Une splendeur onirique pas toujours parfaite mais qui submerge lentement quiconque sera sensible à sa beauté.
Pendant les fêtes, c'est quand même sacrément le bordel à la SNCF pour avoir un train.
6.
Cabeza de Vaca - 1991
Une odyssée humaniste et mystique qui se hisse au même niveau que le cinéma de Werner Herzog.
Le tabac c'est mal, regardez tous ces incendies trop vite allumés. Encore un qui a oublié d'éteindre son mégot...
7.
Le festin de Babette - 1987
A travers une vie recluse comment la magie de la nourriture va délier les langues et apaiser les consciences pour témoigner d'un miracle.
Elle court, elle court la maAAAaaladie d'amoûr. Ah non je me gourre de sujet.
8.
Gainsbourg (vie héroïque) - 2010
Une évocation en forme de conte sur Serge Gainsbourg où le néophyte y trouvera tout autant son compte que le profane, lequel se délectera de tel ou tel détail laissé pour les Gainsbourgphiles. Petit régal et probablement le rôle de sa vie pour Eric Elmosnino.
L'homme à tête de chou et son double Sfarien.
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Mention spéciale !
Si l'on se garde bien au chaud son Les garçons sauvages dans le top films de 2017, on peut déjà qualifier toute l'oeuvre de Bertrand Mandico (essentiellement des courts et moyens-métrages donc pour l'instant) comme une découverte contemporaine incroyable et quelque part essentielle dans son approche à nous proposer un cinéma bricolé, organique et coloré. Les références sont multiples, elles abondent mais Mandico assume toujours et loin de resservir le tout banalement sur un plateau, il les fait sienne pour livrer depusi un moment quelque chose de formidablement homogène.